La voie du shintaïdo

Le Shintaïdo est né au Japon dans les années 60 de l'urgence d'un retour aux sources et de la nécessité pour les arts martiaux de retrouver l'esprit au côté de la technique.

Le Shintaïdo, écrit Albert Palma, est aux arts martiaux ce qu'Artaud est au théâtre.

Faisant appel à une gestuelle juste, précise, il favorise réclusion d'un esprit offensif, utile au contrôle de tout événement. Dans cette voie, on ne rencontre ni adversaires ni ennemis autres que nos propres erreurs et faiblesses.

Grâce à sa stratégie globale, le Shintaïdo permet d'acquérir ou d'approfondir les qualités nécessaires à toute entreprise.

Il renvoie ainsi à la courtoisie, la force, la concentration, la sérénité, la rapidité et la vigilance qui garantissent un sens élevé de la responsabilité.

Dans un style parfois dérangeant, ni spiritualisant ni orientalisant, ne s'attachant pas à prêcher pour quelque paroisse que ce soit, Albert Palma nous invite à une «mystique concrète», un combat pour l'éveil de la conscience, à la recherche de «la voie où le pied épouse enfin le pas» : cette voie du corps, cette immense opération de dépouillement qu'est le Shintaïdo.

Biographie de l'auteur :

Né en 1947, Albert Palma, a longtemps vécu en Asie, au Japon en particulier où il était responsable de la chaire de culture comparée au Collège des hautes études de l'université de Tsukuba.

Après avoir enseigné à Tokyo le Shintaïdo, il articule aujourd'hui à Paris son enseignement à la formation en entreprises et aux grandes écoles.