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« L'Unité est la loi de Dieu, l'Évolution est la loi de la Vie, le Nombre est la loi de l'Univers. » (parole attribuée à Pythagore)
Chaque miroir se multiplie en un nombre infini de miroirs se répondant l'un, l'autre dans la chambre des échos des temps. Mille myriades de miroirs à chaque instant du monde livrent leurs échos dans le grand concert de l'invisible.
Symétrie et géométrie sont au coeur des réflexions de cet ouvrage. Il existe des rapports géométriques entre les dates, les événements, une harmonie au-delà du chaos apparent des dates.
Nos réflexions nous mènent à l'ordre du cosmos reliant les événements, aussi divers soient-ils. Les dates ne sont pas le fruit d'un hasard aveugle, tout est harmonie géométrique, ce qui fut transmis par les enseignements de Pythagore, mathématicien, astronome et philosophe mystique né à Samos vers 586 avant Jésus-Christ. Pour cet initié, l'harmonie cosmique repose sur le Nombre. C'est dans cette perspective que nous nous plaçons.
Platon (423-347 avant Jésus-Christ), disciple de Pythagore, a exprimé ceci dans l'Epinomis : «Les nombres sont le plus haut degré de la connaissance.»
Parlant de son Académie, Platon disait aussi «Que nul n'entre s'il n'est géomètre» car la géométrie va bien au-delà du champ purement mathématique, c'est une clé initiatique.
Dans la nature, la symétrie est partout, dans les quatre règnes : minéral, végétal, animal et humain.
Les pierres se répartissent en sept systèmes cristallins qui renvoient tous à des volumes géométriques réguliers, et Léonard de Vinci a mis en valeur l'aspect géométrique du corps humain à travers son fameux dessin où un homme s'inscrit dans le cercle et le carré {Les Proportions Humaines d'après l'Homme de Vitruve).
De l'infiniment petit à l'infiniment grand, la symétrie s'incarne dans la nature : observons la structure de la matière, l'atome, la molécule, la double hélice de l'ADN, aussi bien que les trajectoires des planètes ou des galaxies.
Certaines formes sont universelles comme la spirale qui structure aussi bien l'ADN qu'une galaxie ou une tornade.
La symétrie, omniprésente dans la nature, nous amène au concept du miroir.
Adapté au cercle du zodiaque, le miroir est un fait géométrique très simple : le miroir d'un point donné du cercle est tout simplement le point opposé, en passant par le centre.
Ainsi à l'équinoxe de printemps, les 20-21 mars (0° Bélier) répond en miroir l'équinoxe d'automne, les 22-23 septembre (0° Balance). Il s'agit en fait de considérer une symétrie centrale, de centre : le centre du zodiaque.
Il existe un autre type de symétrie, la symétrie axiale. Tous les enseignants savent que pour l'expliquer aux enfants, un miroir, placé le long de l'axe de symétrie, peut être utilisé afin d'obtenir le symétrique d'une figure géométrique.
Dans cet ouvrage, nous prendrons en compte les deux symétries : axiale et centrale. Nous verrons ainsi des figures plus complexes que le «miroir simple» (symétrique d'un point par la symétrie centrale). Avec les deux types de symétrie, il s'agira de dessins en "miroir".
Le miroir, objet métaphysique, relie deux dates sur la roue des saisons, liant des mémoires historiques, culturelles, politiques, climatiques... Il livre une dialectique, une synergie. Le miroir exhibe une vérité, l'exacerbe, restituant à la géométrie sa dimension transcendante. Le miroir n'est pas une curiosité géométrique mais l'écho mille fois répété dans l'invisible d'une loi fondamentale, d'un ordre supérieur.
Les actes et les pensées de chaque être vivant s'harmonisent dans un vaste ensemble presque inaccessible à l'entendement humain. Nous pouvons en saisir parfois des bribes. Le miroir est de celles-là.
La symétrie et les formes géométriques régulières sont omniprésentes dans la nature, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, de l'ADN et de la structure de la matière aux mouvements des planètes et des galaxies.
Mais la symétrie et les formes géométriques sont aussi omniprésentes dans la mémoire culturelle et historique, et cela, nous le découvrons aujourd'hui. Il existe des rapports géométriques entre les événements, une harmonie au-delà du chaos apparent des dates, une harmonie cosmique au sens pythagoricien du terme.
De la croisade contre l'Occitanie à la prise de la Bastille, de Molière à Johann Sebastian Bach, de Napoléon à Charles Baudelaire, de Pierre et Marie Curie à la construction de l'Europe, de l'abbé Pierre à Martin Luther King, cet ouvrage offre un panorama varié à travers les siècles de la structuration géométrique des mémoires humaines.
Le cosmos organise et rassemble les dates en distribuant leur fréquence selon un ordre intelligent. Il réalise ainsi des patchworks où des mémoires anciennes se greffent sur de nouvelles, créant des liens de cohérence à l'infini.
Cet ouvrage, véritable petit traité d'architecture de la mémoire collective, convoque la synchronicité jungienne à une relecture du noyau ontologique de l'astrologie.
Un livre qui interpelle et questionne.
Julie et Gérard Conton, chercheurs en cosmobiologie, pratiquent tous deux cet «Art» depuis leur adolescence.
Vivant dans une bastide perchée du Tarn, ils poursuivent en ce lieu une démarche fondamentale autour des notions de géométrie temporelle et de mémoire.
Ecrivains et conférenciers, ils publient régulièrement dans des revues spécialisées des articles de recherche historiques, politiques et culturels.
Julie Conton (Elissalde), est née en 1973 à Talence (33). Elle passa son enfance et son adolescence à l'île de la Réunion et au Maroc, puis obtint un bac C scientifique, mention TB, à Aix-en Provence avant de faire deux années de khâgne et d'hypokhâgne au lycée Henri IV à Paris.
Depuis l'adolescence, elle s'intéresse à la psychologie, au symbolisme. Après une maîtrise de lettres modernes à la Sorbonne (université Paris IV), se sentant portée vers la pluridisciplinarité, la création artistique et l'enfance, elle obtint le diplôme de professeur des écoles et enseigna pendant neuf ans dans le Vaucluse, le Var et le Tarn.
Elle se consacre désormais aux recherches historiques et astrologiques et à l'écriture.
Gérard Conton est né en 1954 à Paris. Il acquit des notions de psychanalyse de la première à la terminale, au contact du père Anatrella, psychanalyste et aumônier du lycée Arago.
En parallèle d'une carrière de bibliothécaire, il suivit des cours en auditeur libre à l'école du Louvre, qui le menèrent à la critique d'art. Il accomplit une rupture définitive avec la capitale en 1998 pour se vouer pleinement, d'abord seul dans le silence rouergat, puis aujourd'hui à Cordes-sur-Ciel avec son épouse, à l'écriture et à la recherche.
Gérard et Julie Conton se passionnèrent tous deux très jeunes pour le symbolisme, l'astrologie et l'ordre caché de la connaissance.
Ils cherchent aujourd'hui, à travers leurs recherches, à tisser des liens entre la science et la spiritualité.