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Se connaître par la psycho-généalogie

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Se connaître par la psycho-généalogie

Auteur : NAIL Isabelle
Aux éditions : Dervy
N° ISBN : 9 791 024 200 323
Prix : 19,90 €
Disponibilité : à commander
 

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Résumé

Les racines de l'être

 

Extrait de l'introduction :

 

Depuis plus d'une dizaine d'années maintenant, je mène, en compagnie de mes patients, l'émouvante et passionnante entreprise d'investigation et d'exploration de l'arbre généalogique, afin de permettre à la personne en quête d'atteindre, à travers la découverte de son histoire familiale, à la connaissance de soi et donc à la liberté d'être.

 

Je suis à la fois écrivaine de romans et de théâtre, et praticienne de la psychologie analytique (Jung), et de la psychogénéalogie...

 

Je me situe donc dans la continuité des idées de Carl Gustav Jung, psychiatre suisse (1875-1961) et de ses collaborateurs.

 

Alors qu'il était déjà très connu pour ses travaux sur les associations de mots au Burghölzli de Zurich, il devint un des premiers disciples de Freud et même son «dauphin», avant que des divergences d'importance ne le conduisent à suivre sa propre voie et à fonder la psychologie analytique.

 

Avant d'aborder un sujet tel que celui que je me propose de présenter ici, il faut bien évidemment et selon la déontologie propre au métier d'analyste, avoir longuement travaillé sur soi et donc, pour ma part, sur mon propre arbre généalogique.

 

C'est ainsi que me croyant bien enracinée en Anjou, j'ai découvert au fil de mes recherches, des ancêtres à Paris, ébénistes et graveurs sur bronze du côté de la rue de Charonne, fameux quartier des métiers du bois depuis des siècles, et ce, pendant le temps de la Commune en 1871.

 

L'un d'eux venait tout de même d'Anjou, et les autres avaient migré vers Paris depuis les Vosges et la Lorraine. Ce faisant, je levais des secrets de famille et découvrais des liens de dates et de prénoms étonnamment signifiants...

 

Deux périodes se détachent dans ce travail d'exploration que j'entrepris à la mi-temps de ma vie. Auparavant, je m'étais contentée des quelques éléments livrés par ma famille.

 

La première période fit suite à la révélation de ma grand-mère paternelle concernant l'existence tombée dans l'oubli de son frère aîné Abel. J'entrepris une enquête poussée à son sujet, qui m'entraîna dans l'histoire du Maroc colonial et jusqu'au bagne à Biribi, où il mourut à 23 ans à bout de maltraitances.

 

- Pourquoi le portais-je en moi ?

 

Son prénom était contenu dans le mien. Je m'intéressais aux histoires de bagnards depuis toujours et je défendais les droits de l'homme de toute mon énergie, au point d'appartenir à la Ligue des Droits de l'Homme. Il y avait en moi cette nécessité de justice. Une demande inconsciente de réparation.

 

Une rencontre improbable, par le biais d'une collègue et amie, me mit sur la piste d'Abel. Un major du Centre administratif de la gendarmerie nationale, passionné de généalogie, me proposa son aide...

 

Par la suite, chaque fois que j'abandonnai mon enquête, même après plusieurs années, il se trouva à nouveau sur mon chemin, jusqu'à ce qu'enfin toute la lumière fut faite et que je me sentisse alors envahie d'un sentiment de justice et de paix.

 

Abel me titilla tant que je n'eus pas terminé ma tâche. Comme si je devais en être libérée pour continuer d'avancer dans ma vie. Je retraçai de ce fait toute son histoire d'enfant et de jeune homme, traversant des drames qui me permirent de comprendre certaines de mes angoisses profondes et inexpliquées. D'Abel, mort au Maroc, alors que le roman familial le disait «mort en Corse à casser des cailloux parce qu'il avait fait quelque chose de mal», nul n'avait fait le deuil, et surtout pas sa mère, mon arrière-grand-mère, car son corps n'avait pas été rendu, ni les circonstances expliquées. La douleur d'une mère, d'un père, des frères et des soeurs, cloua les bouches autour de son existence.

 

Pour le faire revivre, pour éclairer le mystère et le réhabiliter, sans le savoir, son neveu (mon père), donna à sa fille un prénom dans lequel était inclus Abel. Cette fille fut celle qui s'intéressa à la psychologie, à l'histoire, à la littérature, à la philosophie, à la généalogie, puis à la psychogénéalogie.

 

De l'histoire d'Abel, je fis un roman au plus près de la vérité et de la grande histoire.

 

Présentation de l'éditeur :

 

Nous portons tous, à notre insu, des mémoires familiales, inscrites dans la grande Histoire et dans un contexte socioculturel, qui participent à la construction de notre personnalité et nous influencent.

 

Elles peuvent être négatives, nous pousser à des comportements répétitifs et nocifs ou bien nous poursuivre jusqu'à ce que justice soit rendue, jusqu'à ce que s'exprime ce qui un jour fut enfoui pour éviter le chagrin ou la honte. Insidieusement, des émotions interdites et cachées ou inexprimées, autour des vies de ceux qui composent les branches de notre arbre, nous empêchent de nous épanouir sereinement.

 

Libérer ces secrets permet d'accéder à l'épanouissement en se débarrassant des fardeaux des générations qui nous ont précédés.

 

Isabelle Nail nous présente ici la psychogénéalogie à partir de ses connaissances théoriques, mais aussi par sa propre expérience d'analyse de l'arbre, qu'il s'agisse du sien ou de ceux des patients qui lui ont fait confiance.

 

Biographie de l'auteure :


Praticienne formée à la psychologie jungienne, depuis 12 ans Isabelle Nail accompagne ses patients dans l'exploration de leur arbre généalogique.

 

Elle est l'auteur de quatre romans et deux pièces de théâtre.

 

Jean-Pierre Rossaut - 20/04/2022 - 09:34