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L'ultime secret du christ

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L'ultime secret du christ

Auteur : DOS SANTOS José
Aux éditions : Pocket
N° ISBN : 9782266245487
Prix : 8.60 €
Disponibilité : à commander
 

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Résumé

Extrait :

 

Un bruit étouffé attira l'attention de Patricia.

 

- Qui est là ?

 

Ce bruit semblait provenir de la salle d'inventaire, tout près de la salle de consultation des manuscrits, où elle se trouvait ; mais elle ne remarqua rien d'anormal.

 

Les livres étaient là, alignés sur les rayons richement ornés de cette aile de la Bibliothèque vaticane, ils étaient comme assoupis dans l'ombre que la nuit projetait sur leurs reliures poussiéreuses.

 

C'était sans doute la plus ancienne bibliothèque d'Europe, et peut-être aussi la plus belle, mais, le soir, il s'en dégageait une atmosphère inquiétante.


- Mon Dieu... murmura-t-elle pour chasser la peur irrationnelle qui venait de l'envahir. Je regarde trop de films ! Sans doute était-ce l'employé de nuit, pensa-t-elle. Elle consulta sa montre ; les aiguilles indiquaient presque 23 h 30.

 

D'ordinaire, la bibliothèque n'était pas ouverte au public à cette heure-ci, mais Patricia Escalona était devenue une amie intime du prefetto, monseigneur Luigi Viterbo, qu'elle avait accueilli à Saint-Jacques-de-Compostelle lors du jubilaire de 2010.

 

En proie à une crise mystique, monseigneur Viterbo avait décidé de suivre les Chemins de Saint-Jacques et, par le biais d'un ami commun, il avait fini par frapper à la porte de l'historienne. Elle l'avait hébergé chez elle, un bel appartement situé dans une ruelle juste derrière la cathédrale.

 

Lorsqu'elle était arrivée à Rome pour consulter ce manuscrit, Patricia n'avait pas hésité à solliciter le prefetto, qui avait aussitôt accédé à sa demande et, en remerciement de l'accueil qu'il avait reçu à Compostelle, il avait ordonné l'ouverture nocturne de la Bibliothèque vaticane.


Mais il fit encore davantage. Le prefetto exigea qu'on mît l'original à la disposition de Patricia. Bonté divine, il ne fallait pas ! avait répondu Patricia, un peu gênée. Les microfilms auraient amplement suffi.

 

Mais monseigneur Viterbo tenait à la choyer. Pour une historienne de son envergure, avait-il insisté, seul l'original pouvait convenir. Et quel original.

 

La chercheuse galicienne effleura de ses doigts gantés les caractères bruns, tracés par la main scrupuleuse d'un pieux copiste, et les pages de vieux parchemin maculées par le temps et soigneusement protégées par des films transparents.

 

Le manuscrit était composé d'une manière qui lui rappelait le Codex Marchaliamus ou le Codex Rossanensis. Sauf que celui-ci avait bien plus de valeur.


Elle inspira profondément et en huma l'odeur singulière. Elle adorait ce parfum de poussière exhalé par le vieux papier...

 

Elle contempla d'un regard amoureux les caractères menus et soigneusement alignés, sans ornements ni majuscules, du grec rédigé en lettres rondes et régulières, aux mots liés, comme si chaque ligne n'était en réalité qu'un seul et même verbe, interminable et mystérieux, un code secret chuchoté par Dieu au commencement des temps.

 

La ponctuation était rare, ici et là apparaissaient des espaces en blanc, des abréviations de nomina sacra, et des guillemets inversés pour les citations de l'Ancien Testament, tout comme elle en avait vu dans le Codex Alexandrinus.

 

Mais le manuscrit que Patricia avait sous les yeux était le plus précieux de tous ceux qu'elle avait pu approcher. Son seul titre imposait le respect : Bibliorum Sacrorum Graecorum Codex Vaticanus B.


Le Codex Vaticanus. Cette relique du milieu du IVe siècle était le plus ancien et le plus complet manuscrit en grec de la Bible, ce qui en faisait le plus important trésor de la Bibliothèque vaticane. C'était inimaginable. Personne, à l'université, ne la croirait.

 

Revue de presse :

 

Avec "l'Ultime Secret du Christ", le Portugais José Rodrigues dos Santos signe un best-seller, empruntant au "Da Vinci Code" de Dan Brown sa recette historico-chrétienne...


«Tout le monde a oublié que Jésus était juif», martèle-t-il. C'est l'une des idées fortes de son Ultime Secret.

 

A force d'érudition, il démonte, comme d'autres avant lui, le mythe de la virginité de Marie. Si tout cela n'est guère nouveau, ni révolutionnaire, pour les spécialistes de ces choses-là, il y a de quoi quand même s'attirer les foudres de l'Eglise catholique.

 

Au Portugal, elle a fait lire, selon Rodrigues dos Santos, un communiqué à la messe pour mettre en garde ses ouailles contre ces pseudo-vérités décidément malvenues !     Bernadette Sauvaget - Libération du 27 juin 2013

 

" José Rodrigues dos Santos dévoile les secrets du Christ tout au long d'un thriller passionnant. "     Le Soir


" Ce thriller théologique remplit le contrat : les amateurs ne lâchent pas. "     VSD

 

Présentation de l'éditeur :

 

Seule au cœur de la bibliothèque vaticane, Patricia Escalona, éminente paléographe, étudie le Codex Vaticanus, l'un des plus anciens exemplaires de la Bible.

 

Un document aussi sacré qu'exceptionnel qui causera sa perte : elle est égorgée, et un message codé est laissé près de son corps.


D'abord suspecté, Tomás Noronha, historien et cryptologue, finit par apporter son aide à Valentina, l'inspectrice chargée de l'enquête.


Alors que les meurtres s'enchaînent, ils vont devoir plonger dans les mystères du livre sacré pour comprendre les motivations de l'assassin. Une quête de la vérité qui va les conduire jusqu'en Israël, sur les traces de l'une des plus grandes figures de l'humanité : le Christ.

 

Biographie de l'auteur :

 

Journaliste, reporter de guerre, présentateur vedette du 20h au Portugal, José Rodrigues dos Santos, est l'un des plus grands auteurs européens de romans historiques, plusieurs fois primé.

 

Sa saga Tomás Noronha a été traduite en 18 langues et vendue à plus de 2 millions d'exemplaires dans le monde.

 

Il vit à Lisbonne.

 

Jean-Pierre Rossaut - 31/12/2021 - 17:59