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J'ai lu votre littérature ; je vous ai entendu parler. Votre langage a un charme hypnotique et il est très clair. Parfois, vous parlez de Mahavira, parfois de Krishna ou de Bouddha, parfois vous parlez aussi de Jésus et de Mahomet.
Vous divulguez des secrets de la Gita de la façon la plus inspirante, vous commentez les Upanishads et les Vedas et vous n'hésiteriez pas à aller dans des temples, des églises pour y faire des discours.
Pourtant, vous maintenez que vous n'êtes influencé par aucun des personnages mentionnés ci-dessus. Vous dites que vous n'avez rien à faire et que vous n'êtes pas d'accord avec eux.
Continuellement, vous critiquez et mettez en pièces les anciennes croyances et écritures religieuses.
- Quel est votre but ?
- Voulez-vous établir votre propre religion ?
- Voulez-vous montrer que vous avez une connaissance sans limite ?
- Ou voulez-vous rendre tout le monde confus ?
Vous parlez et expliquez avec des mots, mais en même temps vous affirmez que : Vous n'arriverez nulle part en vous accrochant aux mots."
Vous dites : "Ne me croyez pas et ne vous accrochez pas à moi, sinon vous commettrez la même erreur." Vous dites aussi que cette négation elle-même est une invitation.
- Auriez-vous l'amabilité d'expliquer qui vous êtes, ce que vous souhaitez dire et faire ?
- Quelle est votre intention ?
Tout d'abord, je ne suis pas plus influencé par Mahavira, que par Bouddha, Christ ou Mahommet.
Que la religion soit toujours ancienne, dans un sens, c'est sa beauté. C'est au sens où de multiples personnes ont connu des expériences religieuses. On ne peut dire d'aucune expérience religieuse qu'elle soit exclusivement sienne.
Il y a deux raisons à cela.
Premièrement, quand on a une expérience religieuse, le sentiment d'appartenance disparaît. C'est pourquoi, dans ce monde-ci, on peut déclarer que c'est à moi à propos de tout, mais pas à propos d'une expérience religieuse. C'est la seule expérience qui tombe hors de l'orbite du c'est à moi, car cette expérience ne peut se faire qu'à la mort du c'est à moi. C'est pourquoi la revendication du c'est à moi peut se faire à propos de tout, mais pas à propos de l'expérience religieuse.
Personne ne peut dire non plus que cette expérience est nouvelle, car la vérité n'est ni nouvelle ni ancienne. C'est dans ce sens que je parle de Mahavira, Jésus, Krishna, et d'autres : ils eurent des expériences religieuses.
Quand j'affirme que je ne suis pas influencé par eux, j'entends seulement par là que ce que je dis provient de ma propre expérience, de ma connaissance.
Je parle d'eux, j'utilise leurs noms, car ce que j'ai connu correspond à ce qu'ils ont connu. Mais pour moi, le test, c'est ma propre expérience.
D'après ce test, je trouve qu'ils sont dans le juste, c'est pourquoi j'utilise leurs noms. Ce que je dis, je le dis à partir de ma propre expérience.
Comme ils s'avèrent être également dans le juste, je parle d'eux. Ils sont mes témoins, ils sont également les témoins de mon expérience. Mais on ne peut pas qualifier cette expérience de nouvelle. Pourtant, dans un autre sens, elle peut être qualifiée de nouvelle. C'est l'énigme et le mystère fondamental de la religion.
Une expérience religieuse peut être qualifiée de nouvelle, car pour celui à qui elle arrive, elle est absolument nouvelle, elle se produit pour la première fois. Elle ne s'est pas produite auparavant. Elle s'est peut-être produite pour quelqu'un d'autre, mais pour celui qui en fait l'expérience pour la première fois, elle est nouvelle.
Pour lui, elle est tellement nouvelle qu'il ne peut pas concevoir que ça puisse être arrivé à quelqu'un d'autre.
Avec plus de six cents livres à son nom, Osho, un mystique du XXe siècle se classe comme l'orateur le plus prolifique de tous les temps.
Il est bien davantage qu'un commentateur.
Osho a sa propre vision, qui embrasse une compréhension complètement nouvelle de la vie et de la religion une familiarité pleine d'appréciation avec nos mondes intérieur et extérieur, si bien qu'ils s'enrichissent mutuellement.
Osho est décédé en décembre 1990.