Traité des protections et du contre-envoûtement

Extrait :

Ce livre est le résultat d'un apprentissage de plus de 43 années d'expérience, tant en Europe qu'en Inde, en Amérique du Sud et aux Caraïbes.

Il est la conséquence d'un héritage familiale et de multiples rencontres avec des personnages d'exceptions (chamanes, initiés, philosophes, alchimistes, mystiques, sadgurus (gurus mystiques), yogis, prêtres et mêmes sorciers...).

Les premières versions de ce travail dont le thème principal est la technique du contre-envoûtement (ou transfert) ont été éditées par mes soins dès les années 70.

Plusieurs éditions successives de ce texte ont vu le jour, souvent copiés par quelques pseudo-initiés de pacotille.

L'aventure de cette recherche a commencé au XVIIe siècle, puisque c'est un de mes aïeux qui a mis au point les techniques de base (contre-envoûtement, terme inventé par la suite par mon Grand-Père dans les années 20), c'est donc une aventure familiale ininterrompue depuis plusieurs siècles.

Un petit ouvrage déjà ancien due au R.P Sabazius, incluait dans son titre le terme de contre-envoûtement, emprunté par l'auteur à mon Grand-Père (avec son accord), mais dans ce livre au demeurant bien documenté l'auteur ne décrivait pas la technique du contre envoûtement (sous sa forme de transfert, ainsi que nous le considérons dans le présent texte), car il ne la connaissait pas.

Dans son texte il utilise cette appellation pour désigner la qualité qu'on certains rituels d'exorcisme et de désenvoûtement à lutter contre la pratique de l'envoûtement.

La présente édition est une nouveauté en ce sens qu'elle est entièrement refondue, considérablement enri-chie de détails, de rituels et de techniques peu connues, constituant, de fait, un texte définitif.

Plusieurs auteurs modernes ont allègrement pillé certains de mes textes antérieurs, s'appropriant de manière outrancière une tradition de famille.

Cette pauvreté d'esprit souligne le manque de maturité initiatique de quelques «maîtres es science magiques», qui n'ont d'autres initiateurs qu'eux-mêmes et ne sont que des marchands de bonheur, coupés à jamais d'un espoir de progression.

Je tiens à préciser que, si j'ai effectué plusieurs séminaires sur les techniques de protections, je n'ai jamais transmis les clefs effectives, nécessaires à cette pratique, qui appartiennent, à ma tradition familiale.

Ceux qui écrivent ou se prévalent de cette technique ou appartenance sont des imposteurs.     Pierre Manoury