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Depuis des siècles, le don des sourciers soulève des controverses. Fort de son expérience scientifique et passionné par ce phénomène depuis trente ans,
Yves Rocard démontre que le don des sourciers s'explique par la sensibilité de l'homme aux champs magnétiques. Il propose des expériences simples où chacun pourra vérifier ses affirmations.
Ce livre est donc à la fois un manuel pratique de sourcellerie, un ouvrage de science et un guide d'expérimentation.
Yves Rocard, né à Vannes le 22 mai 1903 et décé à Paris le 16 mars 1992 était un physicien français ancien membre du Comité de l'énergie atomique du CNRS et du Laboratoire de physique de l'ENS.
De 1922 à 1925, il poursuit des études supérieures scientifiques à l'École normale supérieure. Lauréat du concours d'agrégation des sciences physiques en 1925, il obtient une bourse Blumenthal pour réaliser des travaux de recherche qui le mènent à l'obtention en 1927 du doctorat ès sciences mathématiques, puis, l'année suivante, du doctorat ès sciences physiques.
Il est recruté en 1928 à la Radiotechnique, filiale de la Compagnie générale de la télégraphie sans fil (CSF) pour s'occuper des lampes des récepteurs radio.
En juillet 1955, le Professeur Rocard acquiert le domaine du Grand Rué à Bruyères-le-Chatel pour y installer un laboratoire de détection des essais nucléaires étrangers (Américains, Russes et Anglais). La propriété devient ensuite un laboratoire d'études et de fabrications d'armes atomiques, le site CEA de Bruyères-le-Châtel de la Direction des applications militaires (DAM).
Sous son impulsion, le laboratoire de physique de l'École normale supérieure à Paris démarre en 1955 la construction du Laboratoire de l'accélérateur linéaire à Orsay, Essonne, pour donner aux scientifiques français leur premier accélérateur d'électrons.
En 1973, à 70 ans, il quitte le laboratoire de physique de l'École normale supérieure. En 1981, Rocard concentre son intérêt sur les faibles valeurs du magnétisme et le biomagnétisme. Il mène des recherches sur la sensibilité des sourciers, selon lui capables de déceler une variation de magnétisme de l'ordre du milligauss.
Cela lui vaudra les foudres de l'Union rationaliste notamment, et lui coûtera un fauteuil, quasiment réservé, à l'Académie des sciences.
En 1992, la Société française de physique "en hommage à l'ensemble de son œuvre" créera le prix qui porte son nom, et "récompense un transfert de technologie entre un laboratoire de recherches public et une compagnie privée".
Il est le père de l'homme politique Michel Rocard (1930-2016) et le grand-père de l'astrophysicien Francis Rocard (1957).