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"La Révélation d'Arès" présentée et annotée par son témoin Michel Potay.
Voici, dans une présentation entièrement nouvelle, conçue pour une lecture et une compréhension rapides, le texte intégral de "La Révélation d'Arès", déjà maintes fois éditée depuis 1974 sous d'autres présentations.
"La Révélation d'Arès", du nom de la localité en Gironde, France, où elle parvint au monde en 1974 et 1977, redonne à toute l'Ecriture qui la précéda le sens que celle-ci aurait gardé, si n'étaient pas tombés sur elle les voiles théologiques et dogmatiques.
Le bonheur et le salut de l'individu comme du monde ne dépendent pas de la providence ou du jugement de Dieu pour les croyants, ni d'une bonne politique ou de bonnes lois pour les incroyants.
Il suffit d'aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés et pouvoirs et retrouver l'intelligence du coeur, qu'on soit croyants ou incroyants.
"La Révélation d'Arès" décrit deux événements surnaturels qu'aurait vécus Michel Potay : 39 ou 40 apparitions de Jésus du 15 janveir au 13 avril 1974 et 5 théophanies (manifestations directes du Créateur) du 2 octobre au 22 novembre 1977 et relate intégralement les messages transmis sur place à Michel Potay.
En 1974, Michel Potay auto-édite "L'Évangile donné à Arès" en 12 000 exemplaires ; "Le Livre" en 1978, puis l'ensemble en un ouvrage unique pour la première fois en 1983.
Ces événements surnaturels ayant eu lieu à Arès, des Pèlerins d'Arès s'y rendent en pèlerinage.
Ce nom est d'abord un sobriquet utilisé à leur égard à partir de 1975 par la population locale.
Michel Potay quitte l'église et se consacre à la prédication, le mouvement des Pèlerins d'Arès se répand progressivement un peu partout en France et à l'étranger.
Michel Potay, communément appelé frère Michel est né en 1929 à Suresnes dans une famille marxiste, il votera d'ailleurs lui-même communiste jusqu'en 1988.
Physicien de formation, d'abord ingénieur en 1955, puis directeur d'usine d'unités de transfert thermique pour l'industrie chimique de 1958 à 1965 à Paris puis à Lyon.
Au début des années 60, il commence à douter de l'objectivité et des vérités du marxisme, il décide de prendre un congé sabbatique et se livre à une recherche philosophique dans divers domaines..
Il s'intéresse un temps à l'ésotérisme, en fondant sa propre pratique basée sur les théories des occultistes de la fin du XIXe siècle et sur les « pouvoirs secrets de l'homme », en faisant référence aux expériences télépathiques menées par la marine américaine
Il ouvre à Lyon, sous le nom de Michael Berkeley, un cabinet d'occultiste et de psychothérapeute où il pratique la voyance, le magnétisme curatif et la télékinésie.
En 1968, il se marie avec Christiane Négaret, de cette union naissent trois filles, Nina (1969), Anne (1970) et Sara (1975).
Il se convertit à la foi chrétienne en rejoignant l'Église orthodoxe.
Il est ordonné prêtre par la congrégation de l'Église vivante, puis consacré évêque d'un diocèse missionnaire.
Depuis Bourges, il tente un rapprochement avec d'autres Églises marginales (Église du Christ rénovée de l'antipape Clément XV, chapelle Sainte-Marie de Mgr Maurice Cantor, etc.)
En 1973, il abandonne l'Église vivante par refus d'allégeance à l'URSS et s'installe à Arès ; il souhaite y faire l'expérience de la « Chrétienté originelle », mêlant ses références orthodoxes aux références orientalisantes (philosophie et acupuncture chinoise) et ésotériques.
Surnommé « le pope », sa réputation de guérisseur est connue au sein de la population locale.