Le christ assassiné

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La responsabilité morale des églises dans la crise mondiale contemporaine.

L'effondrement dramatique du sens moral dans une grande partie des populations - décadence dont nous avons quotidiennement d'innombrables exemples sous les yeux - porte un accablant témoignage de l'échec des religions chrétiennes, dont la fonction principale aurait précisément du consister à cultiver les facultés spirituelles et morales de ces populations.

L'enseignement de séglises chrétiennes ayant depuis longtemps cessé d'être crédible, le nombre de ceux qui s'efforcent encore d'y croire obstinément, malgré son peu de crédibilité, ne cesse en effet de diminuer dramatiquement.

"On à dit qu'il fallait la mort du Christ pour réconcilier l'humanité avec Dieu, le sang de la croix obtenant le pardon divin. (...)

Cette manière de présenter la mort du Christ a besoin d'être expliquée. sinon elle conduit à une idée de Dieu qui n'a rien d'évangélique.

- S'il faut du sang pour la rédemption des hommes, ne sommes-nous pas ramenés à ces dieux cruels auxquels on faisait des sacrifices humains?

- Et que serait ce Dieu qui demande, par son Fils, de pardonner soixante dix sept fois et qui en serait lui-même incapable?

Lorsque, à l'occasion de fouille archéologiques, divers trésors antiques sont exhumés du sol ou de la mer après des siècles d'ensevelissement, il est inévitable qu'il faille les restaurer avec le plus grand respect, afin qu'ils puissent apparaître dans tout l'éclat de leur beauté première.

De la même façon, les vérités essentielles que le Christ est venu enseigner sous formes de paraboles il y a deux mille ans ont aujourd'hui besoin d'un sérieux décapage, afin de retrouver leur évidente simplicité naturelle, ensevelie sous les ratiocinations séculaires et contradictoires d'innombrables théologiens et éxégètes que l'on croit trop facillement "infaillibles".

C'est à un tel vigoureux décapage du principal dogme de toutes les religions chrétiennes - le dogme de la Rédemption - que se livre Jean Choisel dans le présent ouvrage, afin de rendre au christianisme du Christ la crédibilité que lui a fait perdre le christianisme de ses vicaires.

Parution : 01/01/1983

Format : Moyen, de 350g à 1kg

Nombre de pages : 175