Vous avez une question quant à ce produit ? Vous souhaitez le commander ?
« L'Occident comme l’Orient a son mystère » : tel est le point de départ de cette remarquable synthèse historique, l’une des plus profondes qui aient été écrites sur le destin du continent européen.
L'auteur de cette recherche fondamentale des racines sacrées qu’est "La Vocation de l’Occident" fut l’un des premiers à révéler les continuités traditionnelles de tous ordres entre le monde celte et la chrétienté médiévale.
Il donne ainsi les clefs de nos origines et porte un regard neuf sur les diverses métamorphoses intellectuelles qui devaient donner naissance à la modernité.
Des grandes invasions barbares à la Renaissance, de Clovis à Jeanne d’Arc, il y a là dix siècles d'une grande aventure historique et spirituelle dont on a trop méconnu qu'elle était notre véritable unité dans la lumière de la révélation chrétienne et que le « temps des cathédrales » porte tous nos principes de vie et la clef de nos fins dernières.
« Voici une des lectures les plus fécondantes qu'il nous soit permis de faire », conseillait naguère Robert Aron lors de la sortie de cet ouvrage. « Il est bon, ajoutait-il, que des esprits vigoureux acceptent de faire de nouvelles synthèses “de onmi re scibili"*, d’où puisse sortir un renouveau de compréhension et de solution... Louis Lallement apparaît ainsi comme un des sourciers de notre histoire. »
*«de toutes les choses connaissables ».
Avant-Propos
Avertissement au lecteur
I. - Le monde ancien
Chap. I. - La nuée originelle
Les Celtes, la mystique et l’ordre sacral
Chap. II. - Le génie de l’homme
La Grèce, l’humanisme et la culture rationnelle
Chap. III. - Le poids de la terre
Rome, la politique et l’organisation pratique .
II. - Le chaos barbare
Chap. I. - L’esprit sur les eaux
Le déluge barbare, l’arche chrétienne et la nouvelle Alliance
Chap. II. - L’esquisse à l’aurore
Les semailles spirituelles, l’Empire chrétien d’Occident et la renaissance carolingienne
III. - La génèse médiévale
Chap. I. - Le sacre du printemps
La Chrétienté, les institutions médiévales et les horizons mystiques du XIIe siècle
Chap. II. - La grande fête-dieu
Les réussites du Moyen Age, le sens des cathédrales et l’espoir du grand œuvre universel
Chap. III. - Le venin du fruit
Les voies de la science, le dérèglement de l’ordre et l’amorce des temps modernes
Commentaire symbolique des illustrations
Table analytique
Index des noms propres
C'est pour avoir ressenti très jeune une attirance exclusive pour les réalités spirituelles concrètes que Louis Lallement (1907-1986) acquit une connaissance approfondie, non seulement de tout ce qui concernait l'homme et le déroulement de son existence dans l'univers, mais aussi du christianisme, des écoles de spiritualité orientale et de tous les grands courants de pensée, tant anciens que contemporains. Il poursuivait ainsi une quête de ce qui pouvait rester de la science originelle.
Conforté par la Grande Chartreuse dans une voie de vie en solitude sous la conduite de l'Esprit Saint, il est ordonné prêtre « pour élever un calice sur la sainte montagne», et non pour un ministère. Il poursuivra dès lors une vie de prière et d'étude dans le renoncement à toute fonction extérieure.
Son sens de l'Eglise le conduisait à se sentir profondément engagé dans une communion spirituelle avec elle, mettant une immense espérance dans son ressourcement.
Ses dix dernières années seront consacrées à la mise au net des notes accumulées au fur et à mesure de l'approfondissement homogène qui recouvre toute sa vie.
D'où, notamment, fruit d'une fréquentation assidue de toute l'œuvre dantesque, la publication d'une introduction au décryptage de la Divine Comédie, cette fresque savante dans laquelle Dante a dépeint la réalisation progressive d'une union transformante effective avec le Christ.