Traité de sophrologie - Tome 3 - Physiologie

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Nous sommes loin de connaitre les possibilités et les limites de cet extraordianire organe qu'est le cerveau.

- Peut-on oser dire qu'il est la perfection si même la sophrologie nous aide à réaliser des progrès spectaculaires ?

Car " il existe bien, dit Paul Chauchard, une physiologie de la conscience ayant pour objet l'étude des mécanismes organiques qui sont à son service. "

Et H Roger d'ajouter : " Ici-bas, il n'y a pas de pensée sans matière. "

Mais la surface sensitivo-motrice demeure secrète, telle une zone obscure et par celà même particulièrement fascinante.

- Peut-on prétendre, pour autant, qu'elle échappe encore totalement à la science objective ?

Nous pensons que, dans les faits, les frontières de l'impossible reculent peu à peu, rejoignant l'affirmation de Paul Chauchard :

" Les phénomènes de l'intelligence et de la conscience, quelque inconnus qu'ils soient dans leur essence, quelque extraordinaire qu'ils nous apparaissent exigent pour se manifester des conditions organiques ou anatomiques, des conditions physiques et chimiques qui sont accessibles aux investigations. "

La physiologie aujourd'hui s'affirme dans la rigueur de l'expérimentation ; elle nous apporte certains moyens pour comprendre et quitter les sentiers - qui ne sont pas sans charmes - de l'imagination " salvatrice ".

Une rigueur scientifique ne peut qu'établir des ancrages solides, dignes de considération en évitant tout monologue pseudo-scientifique qui ne masque que notre ignorance.

Ainsi le cerveau ne sera plus l'ultime refuge du mystère biologique et de la mystification.