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Thèse de doctorat en sociologie
Le 7 avril 2001, j’ai soutenu à la Sorbonne la thèse de sociologie publiée ici.
On s’en souviendra peut-être, cette soutenance a déclenché une tempête médiatique qu’on a appelée "l'affaire Teissier".
Mon travail a suscité une polémique internationale totalement disproportionnée, qui a pris le visage d’une cabale, d’une « hystérie collective » selon l’expression de Michel Maffesoli.
Si besoin était, tout ce vacarme confirme de façon éclatante le bien-fondé et l’opportunité de mon sujet :
- L’attitude paradoxale de fascination/rejet qui est celle de notre société occidentale face à l’astrologie.
- L’objet du litige se trouve dans les pages qui suivent.
Le lecteur jugera.
L’astrologie est certainement la plus vieille connaissance de l’humanité — on dit qu’elle a même précédé l’écriture cunéiforme — et, en tant que telle, elle a joué un rôle éminent.
On la trouve en effet omniprésente à travers le temps et l’espace, y compris en Occident, où ses fortunes furent diverses, sa trajectoire sinusoïdale : elle fut ainsi tour à tour triomphante et honnie, vénérée et persécutée.
En tant que phénomène socioculturel incontournable, la science des astres méritait donc une approche sociologique à travers une analyse en profondeur. Il ne s’agit certes pas ici du premier travail universitaire concernant l’astrologie ; d’autres thèses ont été soutenues en France, outre en sociologie, notamment en philosophie et en médecine.
L’approche de type sociologique s’est imposée à moi après la lecture de sociologues pratiquant la méthode de la compréhension — tels que Georg Simmel ou Max Weber et, en France, Gilbert Durand, Michel Maffesoli, parmi d’autres.
Du fait de mon parcours personnel qui m’a amenée à jouer un rôle particulier par rapport à cette topique, notamment auprès des médias, cette tentative d’«objectivation scientifique» est alors devenue une priorité. Elisabeth Teissier