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Plus que d’un livre sur l’astrologie, ses vérités, ses erreurs ou sa poésie, c’est d’un ouvrage sur les astrologues eux-mêmes qu’il s’agit, leurs véritables occupations, leur rôle auprès des grands personnages du Moyen Âge finissant, leur influence sur la politique du temps.
Si, à bien des égards, cette époque n’est pas beaucoup plus superstitieuse que la nôtre, force est de constater l’omniprésence des astrologues à la cour des princes, petits et grands, en France, en Angleterre, en Italie.
Et pourtant, il semble bien qu’avant tout ce soit leur pratique de la médecine, dont l’astrologie ne serait qu’un adjuvant, qui leur ait permis de trouver grâce auprès de leurs clients, de même que leurs connaissances générales et leurs qualités personnelles ; ainsi jouent-ils fréquemment un rôle de conseiller, d’ambassadeur, de négociateur, d’observateur, voire d’espion.
Quant à l’Église, même si elle comptait en son sein des astrologues professionnels ou amateurs, elle ne voyait pas officiellement d’un très bon œil les pratiques astrologiques, notamment en raison de l’épineuse question du déterminisme astral, incompatible avec le libre arbitre ; ce qui explique que les astrologues se soient trouvés, si souvent, à la lisière de l’hérésie, et que certains d’entre eux aient eu à en souffrir.
Maxime Préaud ne cherche pas ici à prendre parti pour ou contre l’astrologie. Il n’a pas d’autre ambition que de sensibiliser le public à un aspect de la mentalité médiévale enveloppé, trop souvent, encore d’obscurité.
1. L'omniprésence des astrologues
2. L'enseignement de l'astrologie
3. Les nativités
4. Les élections et les interrogations
5. Conjonctions, éclipses et comètes
6. Les prédictions annuelles
7. Simon de Phares, la vie d'un astrologue du XVe siècle
8. Astrologie et magie
9. Astrologie et magie
10. Partisans et adversaires de l'astrologie à la fin du Moyen Age
Conclusion
Annexe : La bibliothèque d'un astrologue
Bibliographie
Maxime Préaud, né le 6 juillet 1945 à Fort de France, est ancien élève de l'École des Chartes.
Il est aujourd'hui conservateur à la bibliothèque nationale pour laquelle il a réalisé l'exposition "Dürer" en 1971 et l'exposition "Les sorcières" en 1973.