La pensée de l'Asie et l'astrobiologie

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L'astrobiologie, la tendance à voir partout à la fois une action vitale - comme celle dont témoigne la croissance des plantes - et une régularité mathématique - comme celle que manifeste les lois du mouvement des astres - a été la manière de penser la plus répandue à la surface de notre planète entre l'époque néolithique et le triomphe récent de la science moderne.

Elle s'est probablement définie d'abord en Chaldée, d'où elle aurait rayonné vers l'orient et vers l'occident.

Une des tendance intellectuelles qui ont dominé toute cette période a été de concevoir le temps et l'espace à la fois comme mathématiques et qualitatifs, comme des ensembles numériques et comme des organismes, aux parties et aux phases tout ensemble différenciés et solidaires, c'est à dire que c'est par rapport à une certaine conception du calendrier que tout le reste est ordonné.

Cette notion domine à la fois l'étude du mouvement des astres et la théorie des phénomènes tarrestres - botanique agricole, élevage, santé et maladie, histoire et chronologie des sociétés humaines - d'où une conception du monde et de la vie comme consistant en des cycles emboités les uns dans les autres: méthode d'explication qui fait régner partout les idées d'évolution, de fatalité et de stabilité périodique.