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L'expérience de la transcendance n'est pas réservée à ceux qui fuient le monde : l'homme moderne peut la faire en pratiquant "le quotidien comme exercice spirituel", ainsi que l'enseignent par exemple les maîtres zen japonais dans la cérémonie du thé ou l'ikebana.
Pour notre monde occidental trop souvent dominé par la raison analytique et le développement technique, Karlfried Graf Dürckheim indique les voies concrètes d'un renouveau spirituel.
Riches d'espoir, ces voies apprennent comment rejoindre l'Essentiel, comment accéder à une autre dimension de l'existence.
II s'agit de laisser s'exprimer le divin qui nous habite.
Karlfried Graf Eckbrecht von Dürckheim-Montmartin, est né le 24 octobre 1896 à Munich.
L’arbre généalogique de ses ancêtres remonte au XII° siècle.
Parfois, au cours d’une conversation, il évoque son enfance dorée : “Lorsque j’avais six ans, je vivais en intime communion avec la nature et j’étais fasciné par la volupté des sens.”
Soixante ans plus tard, aux prêtres et religieux qui l’interrogent sur ce qu’il appelle l’expérience de l’être, il dira : “Il y a beaucoup plus de ce que vous appelez Dieu dans une sensation que dans une idée sur Dieu.”
Le développement culturel du jeune comte est favorisé par le fait que la maison familiale est toujours ouverte aux artistes - peintres, musiciens, poètes et philosophes : Paul Klee, Kandinsky, Rainer Maria Rilke, Richard Wilhelm, etc...
“Je dois avouer que j’ai grandi heureux et insouciant.”
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, il a dix huit ans. Conditionné à une éthique centrée sur le patriotisme, il s’engage volontairement. Rapidement élevé au grade d’officier, il passera quarante sept mois au front. “Durant toute la guerre, la mort était ma compagne quotidienne.
Confronté à ce qu’il y a de plus terrifiant, j’ai fait, à plusieurs occasions, l’expérience d’une vie plus vaste. Cette expérience de plénitude et de sérénité, pourtant vécue dans un frisson d’effroi, sera déterminante pour le reste de ma vie.
Après la guerre, le comte Dürckheim entreprend des études de philosophie et de psychologie qui le conduiront au professorat. Ses élèves, à l’université de Kiel, rapportent que les auditoires dans lesquels il donnait cours étaient “noirs de monde”.
Dürckheim n’est pas un philosophe qui se contente de faire des discours sur l’existence. Ce qui l’intéresse, c’est l’expérience philosophique. Son mémoire traite des “formes du vécu”.
Il centre ses recherches sur ce qu’il appelle l’expérience de l’être : “Expérience d’une qualité qui ne correspond ni à la notion d’être théologico-religieuse ni au concept limité d’expérience employé dans les sciences naturelles”.
Il va développer cette ligne de pensée, concernée par la réalité de l’expérience intérieure et sa compréhension, jusqu’à la fin de sa vie.