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La tradition bouddhiste chinoise et japonaise reste réputée pour la beauté de ses contes ; en voici 120, racontés par Mare Taisen Deshimaru : ces textes légendaires sont surprenants de truculence, de poésie et d'humour.
S'y trouve le pur esprit d'éveil du Zen, car chacune de ces histoires nous ouvre des portes qui débouchent sur une vérité essentielle, chacun de ces récits est riche de sens. Reflet de l'original.
Yasuo Deshimaru (29 novembre 1914 — 30 avril 1982), appelé également Âkudo Taisen », plus connu comme Taisen Deshimaru , est un maître Bouddhiste zen japonais de l'école Sôtô et l'un des principaux introducteurs du zen en Occident .
Il est le fondateur et l'inspirateur de nombreux dojos et de groupes zen en Europe.
Taisen Deshimaru insiste dans son enseignement sur la compréhension que le zen est la pratique dans l'« ici et maintenant » de Zazen.
Né dans la préfecture de Saga, sur l'île de Kyuschû, Deshimaru fut élevé par son grand-père, un ancien samouraï, et par sa mère, une fervente disciple du Jodo shinshû, une école amidiste japonaise.
Par curiosité, il s'éloigne des pratiques spirituelles bouddhiques pour étudier le christianisme sous la direction d'un pasteur protestant.
Il revient ensuite au bouddhisme, suit l'enseignement de l'école Rinzai, dont il s'éloigne également.
En 1936 Il rencontre alors le grand réformateur du Zen sôtô, Kodo Sawakii. Il se marie peu après et aura trois enfants. Il se consacrera désormais à la pratique du Zazen avec l'attitude Shikantaza.
Deshimaru reçoit l'ordination monastique peu de temps avant que son maître Sawaki tombe gravement malade. Celui-ci lui fait part de son souhait de voir le Zen se répandre dans le monde et lui demande de se rendre en Europe pour cela.
Suivant le vœu de son maître, Deshimaru se rend en France en 1967. Arrivé à Paris, il travaille dans un magasin d'alimentation macrobiotique.
Alors qu'il ne parle qu'un anglais rudimentaire, il pratique zazen dans l'arrière-boutique, ce qui attire à lui progressivement des disciples qu'il initie ainsi au Zen.
En 1975, alors qu’il enseignait au dojo qu’il avait fondé à Paris rue Pernety, Deshimaru reçut le shiho officiel de Yamada Zenjii, abbé de Eihei-ji.
A titre anecdotique, il lui fallut se faire réordonner par Yamada, car les documents d'enregistrement de son ordination par Sawaki avaient été perdus.
En 1985, Niwa Zenji, abbé de ce même temple, lui conféra à titre posthume la dignité de zenji.
Deshimaru a fondé plus de 200 dojos en Europe en Afrique du Nord et au Canada, ainsi que le temple de la Gendronnère (Association Zen Internationale ou AZI) dans la vallée de la Loire, qui devient le premier et le plus grand temple zen de toute l'Europe.
D’après les registres du temple, il a ordonné plus de 500 moines et nonnes, et plus de 20 000 personnes ont, un jour ou l’autre, pratiqué à ses côtés.
Il a mené des actions pour le dialogue interreligieux, pratiquant la méditation zen dans des monastères dominicains ou avec des musulmans et des juifs. Pour prouver les effets biologiques de la méditation, il a servi de cobaye dans des laboratoires au Japon et en France.
Deshimaru est mort en le 30 avril 1982 à Tokyo, où il était rentré pour soigner un fulgurant cancer du pancreas. Une partie de ses cendres est enterrée au temple de la Gendronnère.
Après sa mort, trois de ses plus proches disciples ont été certifiés maîtres dans la tradition du zen soto, par Niwa Zenji, à l'époque abbé du temple Eihei-ji, celui fondé par Dôgen lui-même.
Il s'agit de Stéphane "Kosen" Thibaut, Etienne "Mokusho" Zeisler (Décédé) et Roland "Yuno" Rech.