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La Bhagavad-gîtâ

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La Bhagavad-gîtâ

Auteur : AUROBINDO Shri
Aux éditions : Albin Michel
N° ISBN : 9 782 226 012 784
Prix : 9.90 €
Disponibilité : à commander
 

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Résumé

Poème mystique de 700 versets, inséré dans la grande épopée anonyme du Mahabharata, La Bhagavad-Gîtâ, "le chant du Seigneur", est considérée comme la "Bible de l'Inde".

 

Le dieu Krishna, avatar de Vishnu (voir 'Mythes et Dieux de l'Inde'), prenant la forme d'un conducteur de char, expose ici, au jeune guerrier Arjuna, une doctrine portant sur l'action, la discrimination, la connaissance et la dévotion.

 

La présente traduction est de Camille Rao et, Jean Herbert, indianiste bien connu, qui est aussi le préfacier. Le volume comprend un glossaire, un index et des "définitions psychologiques" importantes.

 

Parmi les innombrables commentaires écrits sur ce texte, celui de Shri Aurobindo (1872-1950) offre l'intérêt du regard d'un homme qui se retira de la vie publique après une carrière politique ardente pour rechercher une religion synthétique universelle.

 

Fondateur, en 1926, d'un ashram dont il fut le gourou très influent jusqu'à sa mort, il a su adapter la pensée indienne à la vie moderne. Formé en Occident, il rend ici accessible pour nous ce grand trésor spirituel.   Colette-Rebecca Estin

 

Biographie de l'auteur :

 

Sri Aurobindo (la forme sanskrite de son nom est « Aravinda, « lotus ») naquit en 1872 à Calcutta, il était de la caste des kshatriyas, la deuxième caste de l’Inde après les brahmanes.

 

À l’âge de sept ans, ses parents le conduisirent en Angleterre où il demeura quatorze ans.

 

En 1889, il entra à l’Université de Cambridge grâce à une bourse d’études de lettres classiques.

 

Deux ans plus tard, ayant brillamment réussi ses examens, il avait acquis les titres nécessaires pour entrer dans l’administration de l’Inde (Indian Civil Service), mais il refusa de se présenter à l’épreuve d’équitation et fut éliminé. 

 

En 1893, il retourna en Inde et entra au service administratif de la principauté de Barodâ : le Gaëkwar, prince de Barodâ, lui avait offert ce poste lors de leur rencontre en Angleterre.

 

Alors qu’il conti­nuait à exercer ses fonctions administratives, il fut nommé professeur au College de Barodâ, de français d’abord, puis d’anglais. Il devint par la suite Vice-Directeur de cet établissement, puis Directeur par intérim. Pendant ce séjour, il perfectionna sa connaissance du sanscrit et apprit d’autres langues indiennes. 

 

Il suivit de près l’évolution politique de l’Inde. À la suite de la Partition du Bengale (1905), il quitta Barodâ et pris en 1906 la direction du National Collège du Bengale, nouvellement fondé à Calcutta.

 

A partir de 1904, il s’intéressa au yoga et à l’agitation nationaliste. 

 

Ses diverses activités politiques le menèrent en prison. En effet, en 1908, soupçonné d’avoir été mêlé à une affaire de fabrication de bombes, il fut arrêté et incarcéré à la prison d’Alipore ou il restera détenu jusqu’en mai 1909.

 

Sa vie intérieure et ses réalisations spirituelles l’amenèrent bientôt à dépasser son premier objectif, la libération de l’Inde, pour se fixer un but beaucoup plus large, universel : l’avenir de l’humanité, l’âge nouveau de l’Esprit et l’apparition sur terre d’une espèce nouvelle. 

 

Acquitté, il poursuivit pendant quelque temps son activité politique et journalistique, fonda deux hebdomadaires, l’un en anglais (Karmayogin), l’autre en bengali (Dharma). Pendant ce temps, le gouvernement cherchait un prétexte pour écarter Sri Aurobindo de la vie politique, au besoin par la déportation. 

 

Une nuit, alors qu’il travaillait au bureau du Karmayogin, il fut averti que la po­lice avait l’intention de perquisitionner et de l’arrêter. Tandis qu’il délibérait sur la conduite à tenir, il reçut « l‘ordre d’en haut » (adesh divin) d’aller à Chandernagor, comptoir français, à quelques kilomètres de Calcutta. Il partit aussitôt et vécut deux mois caché à Chandernagor, plongé dans la mé­ditation et à l’écart de toute activité.

 

Puis il reçut un deuxième « ordre » intérieur : aller à Pondichéry. S’embarquant sous un faux nom, il arriva à Pondichéry le 4 avril 1910. Ce fut la rupture définitive avec sa vie passée. À partir de cette époque, il s’absorba de plus en plus dans la pratique du yoga.

 

C’est là qu’il rencontra pour la première fois le Français Paul Richard, dont l’épouse Mira Richard allait jouer un grand rôle dans sa nouvelle vie.

 

En août 1920, Sri Aurobindo fut invité à présider le Congrès National Indien. Il déclina l’offre et refusa de retour­ner à l’activité publique et politique.

 

À mesure que sa vision de l’avenir devenait plus claire, il voyait que l’indépendance de l’Inde était assurée et, sentant que son intervention maté­rielle dans la politique n’était plus indispensable, il n’usa plus que de sa force spirituelle.

 

Beaucoup, à cette époque, pensèrent qu’il s’était retiré sur quelque sommet d’expérience spirituelle, sans plus se sou­cier du monde ni de l’avenir de l’Inde.

 

Son éloignement de la politique ne pouvait être ainsi interprété, puisque le prin­cipe même de son yoga était non seulement de réaliser le Divin et d’atteindre à la pleine conscience spirituelle, mais encore de faire entrer la vie tout entière et toutes ses activi­tés dans le champ de cette conscience et de fonder la vie sur l’Esprit.

 

Jean-Pierre Rossaut - 27/03/2021 - 10:28