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Zen - Simple assise

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Zen - Simple assise

Auteur : COUPEY Philippe
Aux éditions : Desiris
N° ISBN : 27 044
Prix : 14.00 €
Disponibilité : à commander
 

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Résumé

Avec Zen simple assise, le moine zen Reiryu Philippe Coupey nous offre l’un des commentaires les plus précis jamais faits du Fukanzazengi, guide universel sur la voie juste de zazen.

Ce texte, écrit par le maître Eihei Dôgen en 1227, est l’un des textes fondateurs du zen japonais ; il nous explique, dans les moindres détails, comment et pourquoi pratiquer la méditation assise.

 

Philippe Coupey, homme bien ancré dans le monde moderne, nous accompagne à la découverte de ce document vieux de 800 ans mais totalement actuel, car ce zazen et les raisons qui poussent les êtres humains à le pratiquer n’ont pas changé depuis le temps de Dogen ou de Bouddha...

 

SOMMAIRE :

Préface - Introduction Présentation de l’auteur Fukanzazengi

- Chapitre 1 :Pratiquer l’éveil

- Chapitre 2 : Comment pénétrer zazen ?

- Chapitre 3 : Comme le dragon

- Chapitre 4 : Ne perdez pas votre temps Index des histoires

- Glossaire - Index

 

Philippe Coupey est un proche disciple de Maître Taisen Deshimaru, qui a introduit la pratique du zen en Europe dans les années soixante. Il est aujourd’hui l’un des principaux enseignants du zen sôtô sur le continent.

 

PRÉFACE :

“Celui qui est assis, celui-là est davantage prêt à accomplir choses limpides que celui qui se tient debout ou se déplace. Être assis signifie repos, se tenir debout travail, se déplacer instabilité” - Maître Eckhart, Sermon 90 Cette citation de Maître Eckhart, choisie entre mille autres qui abondent dans le même sens, témoigne d’une lumineuse convergence entre d’une part le courant de la pensée orientale incarné par le zen (le chan dans la version chinoise qui l’a précédé) et magistralement exposé par Dôgen, et de l’autre une tradition occidentale qui irrigue en profondeur toute notre manière d’être.

 

L’intérêt de cette convergence ne réside pas tant dans l’éclairage qu’elle apporte sur l’histoire de la pensée que dans le territoire qu’elle ouvre pour une véritable rencontre entre Orient et Occident, territoire où se trouve et s’accomplit le « fond de l’âme » ou le « visage originel » – territoire sans frontières, autrement dit, où l’homme atteint à sa plus haute dimension, bien au-delà des dogmes et des rituels qui s’attachent aux religions.

 

Or c’est bien de cette rencontre qu’il s’agit ici, et sous un angle tout à fait neuf en l’occurrence, puisque à notre connaissance Zen, simple assise constitue aujourd’hui le seul commentaire exhaustif du Fukanzazengi auquel on puisse avoir accès en langue occidentale.

 

En choisissant de commenter le premier texte composé par Dôgen à son retour de Chine, Philippe Coupey, maître zen franco-américain vivant à Paris au XXIème siècle, s’attaque à un texte qui contient la quintessence des enseignements de la tradition la plus radicale que l’Orient ancien ait produite.

 

Et le texte lui-même comme les commentaires qu’il en donne montrent s’il le fallait que, dans leur dépouillement même et leur sobriété, ces enseignements, loin d’être réservés à un public d’érudits ou d’adeptes d’un culte exotique, sont universels et tombent à point nommé pour tous ceux d’entre nous qui « voulons entendre ce que nous n’avons jamais entendu et connaître l’expérience que nous n’avons jamais connue » ou, pour citer le Fukanzazengi, ont entrevu « la sagesse […] qui fait naître le désir d’escalader le ciel lui-même».

 

Bref, ces enseignements s’adressent à tout un chacun, puisque « connaître son vrai visage est le destin de l’homme » .

 

Le livre que voici n’est pas un essai, c’est une compilation d’enseignements donnés pendant la pratique de zazen, la méditation assise dont l’exposé fait précisément l’objet du Fukanzazengi. Il ne s’agit donc pas d’un travail d’analyse, sur le mode universitaire, mais d’un éclairage sur la Voie qui vient de l’expérience intime d’un maître et s’adresse à celle de pratiquants qui marchent sur le même chemin.

 

Le propos vise tout autant le coeur que la raison, et son jaillissement, son flux, suivent les mouvements de la conscience profonde et de l’intuition plutôt que les étapes d’un processus discursif. Le texte qui en résulte déborde de vie et les nombreuses anecdotes tirées de l’histoire des patriarches nous le rendent encore plus proche.

 

Paradoxalement, ces enseignements sur shikantaza, la simple assise toutes affaires cessantes, sont porteurs d’un message de plénitude et de liberté qui embrasse la totalité de l’être et éclaire notre vie quotidienne.      Luc Boussard,    Paris, décembre 2008

 

Jean-Pierre Rossaut - 15/03/2019 - 19:04