Oui-ja - Grand modèle

Planche oui-ja en bois vernis, avec sa planchette à 3 roulettes 

Le nom "ouija" a été inventé aux Etats-Unis au début du XXème siècle par Charles Kennard et Elijah Bond, il vient de la contraction des deux vocables signifiant "OUI" dans la langue française et alkemande ce qui fait que l'on dvrait normalement prononcer oui-ya mais voilà l'évolution du langage au contact du parler populaire à finalement donné Oui-Ja.

Il corespond à l'origine à la réponse attendue par les participants aux séances de spiritisme à la question traditionnellement posée en début de séance "Esprit, es-tu là ?" à savoir : Oui.

La légende raconte que 'Charles Kennard - l'un des deux inventeurs du système Oui-Ja - aurait affirmer que ce nom lui aurait été dicté par la planche elle-même et qu'il signifierait "bonne fortune" en égyptien ancien.

Cette traduction n'est en tout cas pas reconnue comme véritable par les linguistes spécialisés.

Selon la théorie du spiritisme, cet instrument permet une communication possible avec l'esprit de personne disparues. C'est donc cette "'entité" qui utilise l'énergie psychique des participants et déplace le curseur sur les lettres une à une pour former des mots entiers en réponse à une question posée.

Il est à noter toutefois que tous les les partisans du spiritisme insistent en général sur le danger de cette pratique car il est en effet relativement aisé d'entrer en contact avec les esprits du bas-astral dont l'évolution spirituelle dans l'au-delà est encore inachevée; ce qui les rends passablement dangeureux car ils sont en règle générale d'une nature à minima farceuse mais le plus souvant mauvais et manipulateurs.

En effet, il n'est pas rare de les voir mentir sur leurs identité réelle en usurpant l'esprit que les participants essaient de contacter pour délivrer de fausses informations, tenir des propos blasphématoires, injurieux et parfois très menaçant.

Les personnes de nature sensibles peuvent tout à fait se retrouver sous leurs emprises néfastes et en subir le contrecoup sous l'effet d'une hantise ou d'une possession.

Quelques précautions à prendre donc :

Pour éviter ces désagréments, les partisans du spiritisme avancent un grand nombres de recommandations à respecter... Recommandations très variables suivant les personnes et les sources.
On peut cependant en dresser une liste non-exhaustive :

• une personne expérimentée ou un médium doit participer à la séance ;
• les participants doivent être des gens de confiance, les personnes sceptiques ou moqueuses risquant de perturber la séance ;
• ne jamais utiliser seul un ouija. Cette recommandation n'a pas toujours été respectée par les écrivains et médiums du début du siècle, comme on l'a vu ci-dessus ;
• toujours rester courtois vis à vis de l'esprit, et ne pas lui poser de question qui pourraient le mettre en colère ;
• ne pas interroger l'esprit sur la future mort de l'un des participants, ni sur le monde de l'au-delà. Cette recommandation est parfois étendue : ne pas poser à l'esprit de questions concernant Dieu ;
• ne pas utiliser le ouija dans les cimetières ou les lieux qui ont été marqués par des morts tragiques ;
• s'il n'est pas utilisé, le curseur ne doit pas être posé sur la planchette de ouija ;
• à l'inverse, le curseur ne doit pas sortir de l'espace délimité par la planchette lors de la séance sous peine de libérer l'esprit ;
• si un verre a été utilisé comme curseur, celui-ci doit être détruit à la fin de séance ;
• lorsque l'on souhaite arrêter la séance, il faut demander poliment à l'esprit l'autorisation. La séance peut s'arrêter lorsque le curseur se positionne sur la case "good bye", qu'il s'immobilise ou qu'il effectue des petits mouvements circulaires sur lui-même.
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Inversement, si le curseur va aux 4 coins de la planche, s'il effectue des mouvements en forme de "8", certaines coutumes disent qu'il est possible que l'on soit en contact avec un mauvais esprit. Il est alors conseillé de retourner la planchette et de continuer la séance ainsi.

Si la séance tourne mal, l'esprit se montrant agressif à l'égard d'un ou de plusieurs participants, il est recommandé de terminer la conversation le plus rapidement possible.

A bon entendeur...