Un monde de paix - Vol 4 - Quelle sorte de cerveau faut-il pour méditer ?

Causerie publique à Brockwood Park en Angleterre le 4 septembre 1983

Nous devons comprendre le mot expérience, qui est un processus d'acquisition de savoir. Celui-ci pourrait bien être une des causes fondamentales de notre conflit et notre ignorance.

- Existe-t-il un agent extérieur à l'homme, au-delà de la mesure de l'homme, au-delà de l'homme lui-même et auquel nous pouvons faire appel, de sorte même que nous puissions nous fondre avec ?

Mais ce n'est pas la pensée qui nous y aidera, car elle est limitée.

- Qu'est-ce que la religion ?

- Quelle est l'origine de toute existence ?

- Y a-t-il eu un commencement ?

- Y a-t-il une fin à tout cela ?

- Qu'est-ce que vraiment la création ?

Mais quelle sorte d'énergie, de cerveau ou aptitude faut-il pour réellement sonder tout cela, car c'est totalement inconnu, non préconçu. Ce cerveau doit être entièrement libre. Là où il n'y a pas de centre, il n'y a pas de périphérie, ni de frontières.

- Avons-nous un tel cerveau, de sorte que nous soyons attachés à rien ? D

ans cet espace, libre de toute pensée, se trouve une énergie considérable. On ne peut avoir de compassion si l'on est attaché à une quelconque idéologie ou concept religieux.

La méditation, hors de tous systèmes ou méthodes qui dépendent de quelqu'un qui agisse, maîtrise ou observe, alors que lui même est pensée, nécessite un ordre non discipliné. Ce qui signifie la fin de la peur, du conflit, du vagabondage, etc. Une perception de 'ce qui est' sans son opposé, ni l'usage de la pensée, engendre l'ordre.

- Peut-on utiliser un langage, qui n'est pas sans effets sur le cerveau, sans lui permettre de modeler notre vision de l'ensemble de l'existence ?

- Existe-t-il quelque chose qui, n'étant pas manifesté, n'a ni commencement, ni fin ?

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