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Le chant du vent dans l'arbre sec

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Le chant du vent dans l'arbre sec

Auteur : COUPEY Philippe
Aux éditions : L'originel antoni
N° ISBN : 9 782 910 677 947
Prix : 18.00 €
Disponibilité : en stock
 

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Résumé

Extrait :


Le recueil du Sansho Doei de Dogen est une longue série de poèmes (une soixantaine de strophes en tout), presque entièrement composés à Eiheiji, qui à l'époque n'était qu'un petit ermitage isolé dans la montagne.

 

Maître Dogen commença à écrire ce recueil en septembre 1245, un an après son installation avec ses disciples à Eiheiji. Le dernier des poèmes sera composé en août 1253, quelques semaines avant sa mort.

 

Le Sansho Doei ne fut publié qu'en 1747 par maître Menzan Zuiho.


Sansho signifie : pin parasol. C'est aussi l'ancien nom de la montagne Eihei où Dogen possédait ce petit ermitage sous les pins parasols.

Et Doei signifie : le chant de la Voie. Alors Sansho Doei : «Les chants de la Voie du pin parasol.»


La plupart des poèmes du Sansho Doei sont dédiés au Shogun de l'époque, Hojo Tokiyori. Il s'agissait originellement d'un samouraï qui, dans les années douze cents, a finalement pris la tête de l'empire.

 

Il était aussi disciple de Dogen, qui lui avait donné l'ordination de bodhisattva. A l'époque, la voie du samouraï et la voie du zen s'influençaient mutuellement.

 

- Pourquoi une telle influence ?

 

Tout simplement parce que les samouraïs pratiquaient zazen aux côtés des moines, ce qui créait des liens et des relations très fortes.

 

C'est une interdépendance bien connue. Beaucoup de maîtres ont composé des poèmes et autres textes dédiés aux samouraïs, par exemple Daichi Sokei, ou Dogen pour Tokiyori, mais bien d'autres parlent aussi directement des samouraïs.

 

En tout cas il est intéressant de noter la délicatesse de ces poèmes, leur sensibilité alors qu'ils sont dédiés à des guerriers...

 

Les poèmes du Sansho Doei sont très clairs et faciles à comprendre ; il s'agit pour la plupart d'observations évidentes.

 

Même s'ils traitent de la nature, de paysages, de bords de mer, du printemps qui passe... c'est toujours de la conscience qu'il est question.

 

De la conscience libre, naturelle, ordinaire, celle qui n'est ni pour ni contre.

 

Les enseignements que donne ici Philippe Coupey, maître zen dans la lignée de Taisen Des-himaru, consistent en commentaires de deux écrits japonais du XIIIe siècle, le Sansho Doei, recueil de poèmes composés par Dogen Zenji entre 1245 et 1253 et le Komyozo Zanmai écrit en 1278 par son disciple et successeur Koun Ejo.

 

La répétition et le commentaire des « dits des anciens » relèvent d'un genre que l'école zen cultive depuis les temps les plus reculés.

 

Ce genre constitue le mode par excellence de transmission des enseignements fondamentaux, l'actualisation, sans cesse renouvelée, de la tradition.

 

Il s'agit donc, on l'aura compris, d'un message qui relève de toute autre chose que de l'érudition et n'est pas destiné à enrichir notre bagage intellectuel, mais notre vie spirituelle : « Car les mots peuvent être efficaces s'ils viennent du non-personnel, du non-soi, et s'ils sont écoutés, entendus par le non-soi », écrit Philippe Coupey dans ses commentaires du Komyozo Zanmai.

 

Biographie des auteurs :

 

Maître Dogen : fondateur du bouddhisme zen. Considéré comme l'un des plus grands penseurs de l'histoire du Japon, Eihei Dôgen, au 13e siècle, a introduit la méditation zazen dans son pays et fondé le zen Sôtô.

 

Philosophe, poète, son oeuvre considérable continue d'imprégner la spiritualité, mais aussi l'art culinaire japonais.

 

Maître Ejo : successeur de Maître Dogen. Il devint moine à dix-huit ans. Il alla trouver Maître Dogen... pratiquer le zazen avec lui, et après sa mort, répandit son enseignement.

 

Philippe Coupey : maître zen dans la lignée de Taisen Deshimaru, fut le disciple et le traducteur de Maître Deshimaru jusqu'à sa mort.

 

Il enseigne la pratique de Zazen, la méditation assise, dans son dojo de Paris.

 

Taisen Deshimaru a planté les graines du zen en Europe avec son arrivée en France en 1967.

 

Son disciple, Reiryu Philippe Coupey, est un des premiers rejetons de la génération suivante à s'implanter dans le sol occidental. Il commença la pratique du zen en 1972 au dojo de Pernety avec Maître Deshimaru.

 

En 1977, Coupey a commencé à diriger des zazen au dojo de Paris, où il enseigne et pratique toujours aujourd'hui.

 

L'enseignement de Coupey dans le dojo est franc, terre à terre et souvent humoristique.

 

Il a commenté quelques poèmes parmi les plus connus du canon zen.

 

 

Jean-Pierre Rossaut - 01/06/2021 - 09:53