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Dans la lignée de Walter Grosse et de Filostène, Nicodème dévoile Le maître secret de Fulcanelli, de Fulcanelli-Decoeur s’entend, car l’auteur adhère à la thèse de Walter Grosse et de Filostène, qu’il vient à son tour étayer en dressant le portrait d’un nouvel inconnu : Pierre Aristide Monnier (1824–1899), dit Alcyon.

Ce personnage ignoré des historiens de l’occultisme et de l’alchimie, mais auteur de monographies explorées par Nicodème, serait donc le maître commun de Paul Decoeur et de Pierre Dujols, ainsi que le laisse entendre la fameuse lettre du second au premier, publiée par Filostène.

Sur la base des quelques précisions biographiques apportées par Dujols, Nicodème, à son tour, a mené l’enquête et dresse, documents à l’appui, le portrait d’un nouvel alchimiste du XIXe siècle, qu’il sort de l’ombre.

Un alchimiste breton, catholique et monarchiste, né à Nantes, devenu notaire impérial, qui s’intéressa à Nostradamus et aux prophéties et aurait pu aussi  – s’interroge Nicodème – entretenir des liens avec Adrien Péladan père, à Nîmes, et avec le vicomte de Lapasse, à Toulouse.

Nicodème reproduit et commente de nombreux extraits de l’œuvre de Monnier, une œuvre d’autant plus troublante qu’on y retrouve en effet maint thème de l’œuvre de Fulcanelli, à commencer par « la langue des oiseaux ».

De nombreux thèmes d’alchimie sont également communs à Monnier et Fulcanelli.